One Night Stand
Institut Supérieur des Beaux-Arts (ISBA), Besançon (FR)
Le 6 janvier 2016 à 17.00
Carte blanche donnée à l'occasion du lancement du premier cahier érotique Féros.
Carte blanche for the launch of the first erotic publication Féros.
Artistes : Clara Citron, Maxime Duchanoy, Julian Feeld, Cath Orain, Apollonia Saintclair, Lise Stoufflet, Luce de Tetis, Hannibal Volkoff
Table ronde : Florence Andoka, Laurent Deveze, Clément Gagliano, Jean-Luc Verna, les King’s Queer et Luce de Tetis
Lecture : Quentin Mercier
Performance : Raphaël Duchanoy
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Insoutenable légèreté, on y revient toujours.
Un thème qui s’accroche, une servitude, en proie à l’éros qui nous embrase.
Ce que nous évoquons ici : une fascination.
Fascination érotique, fascination esthétique.
Féros.
Eros s’impose ici comme une expérience à partager.
En sublimer chaque occurrence, chaque apparition.
Parce que le désir existe, parce que nous croyons en ces pulsions qui,
avant de nous fendre l’âme nous écorchent la peau,
transcendent l’esprit et offrent la chair imparfaite en cadeau.
Loin des modèles à imiter, Féros griffe l’oeil et marque l’esprit.
Tour à tour poétique, théorique ou encore pragmatique,
il en demeure un cahier renfermant l’empreinte de nos pratiques sensibles.
Souvenir du faire, des actes, des corps qui s’étreignent et des traces qu’il en reste.
Ancrés dans nos pulsions les plus inavouables, nos fétiches, éros est l’idée pure,
tout ce qu’on s’inflige pour se faire du bien,
preuve d’une volonté immuable d’exister tant qu’on est.
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Unbearable lightness, we always come back to it.
A sticky theme, a servitude, in the grip of the eros that sets us ablaze.
What we evoke here: a fascination.
Erotic fascination, aesthetic fascination.
Féros.
Eros stands out here as a shared experience.
Subliming each occurrence, each appearance.
Because desire exists, because we believe in these impulses that,
before splitting our soul, skin us,
transcend the spirit and offer the imperfect flesh as a gift.
Far from models to imitate, Féros scratches the eye and marks the spirit.
In turn poetic, theoretical or pragmatic,
it remains a publication containing the imprint of our sensitive practices.
Remembering the doing, the acts, the embracing bodies and the traces that remain.
Anchored in our most unavowable impulses, our fetishes, eros is the pure idea,
all that we inflict on ourselves to do ourselves good,
proof of an immutable will to exist as long as we are.